Dans le cadre de sa programmation à l’Exposition universelle de Dubaï, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à travers sa Direction de la Francophonie économique et numérique (DFEN), s’est associée au Forum Francophone des Affaires (FFA), au Réseau international des Agences francophones de promotion des investissements (RIAFPI) et à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), pour organiser le mardi 22 février 2022 au Pavillon Club 2020, « Investir en Francophonie », une série d’activités tenues pour présenter « un espace économique francophone attractif pour les entreprises et les investisseurs ».

En effet, l’espace francophone (88 États et Gouvernements membres de l’OIF) produit 16% du PIB mondial et affiche une croissance économique de 7%. Il est hétérogène (démographie, formation, système social et de santé, solidité financière, appareil industriel, dépendance alimentaire, dépendance énergétique, innovations et investissements), mais recèle des appuis complémentaires : réservoirs de ressources naturelles (pétrole, gaz, uranium), systèmes bancaires parmi les plus solides au monde (Europe, Canada), couloirs stratégiques d’approvisionnement en énergies, etc.

Et dans un contexte de compétition internationale pour la relance économique post-Covid, les États et Gouvernements francophones veulent tirer le meilleur profit de ces atouts afin d’attirer le plus d’investissements directs étrangers (IDE) possibles nécessaires à la poursuite de la transformation de leurs économies, au développement de leurs entreprises et à la préservation et/ou la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

C’est dans cette perspective que Monsieur Anthony NKINZO KAMOLE, Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements de la République Démocratique du Congo (ANAPI), et Vice-Président du Réseau international des Agences francophones de promotion des investissements (RIAFPI), a pris part à la Conférence de haut niveau de la Francophonie sur le thème : « les enjeux et les opportunités d’affaires et d’investissement au sein d’un espace économique francophone en pleine transformation ».

Aux côtés de Monsieur Geoffroi MONTPETIT, Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de Madame Fatou HAIDARA, Directrice Principale de la Gestion et des Opérations intégrées de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), de Monsieur Mounir MOUAKTAR, Président de la Confédération permanente des Chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF), et de Monsieur Laurent VIGIER, Président Exécutif de Five Capital, une société d’investissement dans les marchés émergents, Anthony NKINZO, Vice-Président du RIAFPI, a réaffirmé sa conviction selon laquelle « l’usage commun du français constitue un atout évident pour faire des affaires », et qu’il faut continuer à assoir « la vision économique collective de l’espace francophone ». « Il nous faut mettre le développement économique au centre du dispositif de l’OIF », a-t-il renchéri.

Cet évènement a également été l’occasion pour l’OIF et la Conférence permanente des chambres africaines et francophones (CPCCAF) de signer un nouvel accord de coopération. Ce dernier vise notamment à permettre l’implication de l’ensemble du réseau CPCCAF dans la mise en œuvre d’actions concrètes à destination des entreprises de l’espace économique francophone, comme par exemple l’organisation des missions économiques et commerciales, le soutien aux entrepreneurs innovants de la francophonie, et également la transition numérique.

Par ailleurs, en plus de la conférence de haut niveau de la Francophonie, l’événement avait aussi pour but de favoriser les rencontres d’affaires entre entrepreneurs francophones et investisseurs du monde entier. Ainsi dans le cadre du programme « Pionnières de l’entreprenariat francophone  », 32 entreprises, start-ups ou PME, essentiellement d’Afrique, mais aussi du Moyen-Orient (Liban) et d’Asie (Vietnam), ont suivi d’août à février plusieurs sessions de formation destinées à accélérer et consolider leur développement, dont la dernière s’est justement tenue à Dubaï, la veille de la conférence. L’occasion pour l’OIF de réunir sur un même lieu, les entrepreneurs, les investisseurs, les représentants des écosystème numériques partenaires (incubateurs, accélérateurs, etc.), ainsi que ceux de certaines Agences de promotion des investissements de pays francophones, dont celles de la Côte d’Ivoire, de la RDC et des Comores.

Ces entreprises « pionnières » ont été sélectionnées sur la base de leur impact social, éducatif, numérique ou environnemental. C’est le cas par exemple, pour la RDC, de « La Boite », société qui commercialise du café provenant de Kinshasa, « La Kinoise » ; et de « Schoolap », une plateforme d’éducation qui, via ses propres tablettes, veut généraliser l’accès à un contenu éducatif de qualité à travers l’ensemble du pays. Tout comme leurs collègues entrepreneurs d’autres pays francophones, ils ont fait le déplacement à Dubaï pour apprendre à parler aux investisseurs, savoir les séduire pour mieux lever des fonds ; des fonds qui leur permettront d’accélérer leur croissance.

Prochaine étape à la fin du mois de mars, avec le lancement de la première mission économique de l’OIF. Plus de 400 entreprises auront l’occasion de se rencontrer au Vietnam et au Cambodge pour resserrer leurs liens d’affaires. Une seconde mission est prévue pour se rendre cette fois en juillet au Gabon et au Rwanda. L’objectif, à chaque fois, sera d’aboutir à la signature d’accords, et ainsi faire de la Francophonie économique une évidence.

Équipe de Communication
ANAPI